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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 09:44

France-r-gions.gifLe secteur culturel a fait l’objet d’une impulsion de décentralisation qui s’est accentuée, voir accélérée, ces dernières années.

Aujourd’hui les collectivités territoriales : villes, régions, départements, communautés d’agglomérations … sont désormais compétentes pour exercer dans de nombreux domaines culturels tels que : les archives, les bibliothèques, l’enseignement artistique ainsi dans le spectacle vivant (théâtre, danse, musique, arts du cirque).

En ce qui concerne la muséologie, depuis la loi du 4 janvier 2002, elles jouissent du droit d’obtenir, dans des conditions distinctives,  le label « Musées de France ».

Dans le cadre toujours de la loi de décentralisation, l’Etat, via le ministère de la Culture et de la Communication a, depuis 2001,  mis en œuvre, avec d’abondantes collectivités territoriales, quatorze expérimentations de décentralisation culturelle.

De même il a réussi à formaliser douze protocoles de décentralisation culturelle.

Ces protocoles ont été conclus avec  les régions et/ou les départements, avec l’objectif d’élucider leur compétences spécifiques en matière culturelle et plus spécialement dans les domaines du fortune et de l’éducation supérieure des disciplines artistiques.

Cependant, malgré ces avancées considérables en termes d'attribution de compétences à la territoriale,  la décentralisation culturelle est loin d’être achevée et très peu d’authentique autonomie décisionnelle est exclusivement attribuée à un degré territorial.

De fait, des nombreuses activités culturelles sont encore cofinancées par plusieurs collectivités territoriales et, en ultime recours,  par l’Etat.

Cette logique de cofinancement peut inciter les collectivités territoriales au regroupement, soit dans le cadre d’un transfert de compétences, soit dans le cadre d’une coopération fonctionnelle entre partenaires (EPCC, GIPC).

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