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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 10:14

Ecolier.jpgPeut-être c’est l’effet de notre atavique culture occidentale vieille, d’au moins, 2000 ans et qui nous fait facilement porter l’erreur en faute et à ne pointer que celle-ci.

Il est évident ainsi que la faute inexcusable est toujours liée à l’Autre pour qui nous avons toujours les bons conseils : « Ya Ka … Fo Kon .. ».

Cela s’inscrit, tout simplement, dans la formulation courante : « on doit ».

Alors lorsqu’il s’agit de la formation, les vieux clivages reprennent le dessus : « la formation n’est plus ce qu’elle était » … Las, nos grands pères le disaient déjà…

Peut-être n’a-t-on jamais prouvé qu’avant « elle était mieux que maintenant » … ou le contraire. Va savoir …

Il est vrai que nous avons la fâcheuse prédisposition à se référer à la formation vécue il y a 20 ou 30 ans sans s’efforcer de voir que notre contexte, entretemps,  a bel et bien changé.

Les besoins, comme les demandes ont évolué et la pédagogie est devenue un travail d’expertise.

Nous aussi nous nous sommes  transformés. Assurément nous n’avons plus 20 ans.

L’abandon du CAFB par le DUT universitaire ? « Quelle horreur ! »

Le lent déclin du DESS par l’émergence du – trop ? – anglo-saxon « Master » ?  « Pitoyable ! » …

Peut-être oublie-t-on aussi que la qualification nécessite une formation « diplomante » et que les compétences recherchées : « savoir accomplir dans l’action » se développent par l’expérience acquise dans un contexte situationnel.

C’est ainsi, d’ailleurs, que se construisent, efficacement, les expériences individuelles.

En somme, si la formation stimule notre « savoir devenir », ce devenir est à construire au quotidien.
Il en est de même pour ce qui est de la « transmission » de ce devenir.

Une qualité qui nécessite un accompagnement … permanent.

La compétence est loin de se développer dans la complaisance des enseignements.

Nous aménageons nos connaissances anciennes pour édifier notre transformation par paliers.

La conversion de ces connaissances, ou points de vue, constitue la partie immergée de l’iceberg de notre savoir.

Sans ce savoir nous échafaudons  notre construction professionnelle  par soubresauts.

Personne ne peut assumer ces transformations à la place de l’autre.

C’est donc grâce à ce cheminement professionnel, individuel et profond que se construit efficacement le projet professionnel.

Surviendrions-nous pour autant un jour à renoncer aux idées toutes faites sur l’apprentissage ?

Rien n’est moins sur.

Parviendrions-nous aussi à investir un peu de notre temps pour  travailler davantage les réussites, plutôt que sans cesse nous focaliser sur les échecs ?

Pointer ses réussites c’est rationaliser une démarche.

C’est également maîtriser les constantes de chaque tâche analysée pour mieux, ensuite, mesurer notre degré possible de croissance.

Dans cette démarche complexe il nous faudrait aussi, peut-être,  davantage d'humilité lorsque nous essayons d’aborder les versants professionnels qui ne sont  pas forcement issus de notre quotidien.

Notre expérience alors pourrait nous venir en aide.

C’est pourtant simple, n’est ce pas ?

Ya Ka … Fo Kon … 

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